La présente partie de l'ISO 105 spécifie une méthode permettant de quantifier la blancheur et la teinte des textiles, y compris pour les matériaux fluorescents. La blancheur mesurée à l'aide de cette méthode d'essai est une indication de la couleur blanche d'une surface textile telle qu'elle apparaît à un observateur moyen. La teinte, si elle est différente de zéro, est une indication du glissement vers le rouge ou vers le vert de la tonalité bleutée (neutre) de longueur d'onde dominante égale à 466 nm. Les formules recommandées de calcul de la blancheur et de la teinte sont celles de la CIE 1). Le facteur de réflexion étant fonction de la nature de la surface du textile, les comparaisons ne peuvent être faites qu'entre éprouvettes du même type de textile. L'application des formules est restreinte à des éprouvettes que l'on appelle «blanches» d'un point de vue commercial, qui ne diffèrent pas trop en couleur ou en fluorescence et qui sont mesurées pratiquement au même moment à l'aide du même instrument. Compte tenu de ces restrictions, les formules donnent des évaluations de la blancheur en valeur relative, mais non absolue, qui conviennent aux pratiques commerciales si l'on emploie des instruments de mesure offrant des caractéristiques techniques adaptées et modernes. Les nombreuses impuretés des textiles absorbent la lumière à onde courte, d'où l'aspect jaunâtre perçu par les observateurs. Une mesure de blancheur peut donc donner une indication du degré d'absence d'impuretés dans le textile. La mesure de la blancheur peut également permettre de déterminer les effets des composants bleuissants ou des agents azurants fluorescents (FWA) sur la blancheur des textiles.